Notre histoire

Paul Tissandier

Né à Paris le 19 Février 1881, Paul Tissandier est le fils de Gaston Tissandier : aéronaute, chimiste, physicien, écrivain, scientifique et inventeur du moteur électrique pour dirigeable.

Paul Tissandier fait sa première ascension comme aéronaute en 1902. Breveté pilote d’aérostat en 1904, il effectue plus de 100 voyages en ballon, totalisant 618 heures de séjour dans l’atmosphère, parcourant au total 14 063 Kilomètres.

A Pau, il acquiert ensuite un biplan Flyers des frères Wright. Elève de Wilbur, après 3H de leçon, il vole seul. Il raconte alors : “La plus belle des sensations est le plaisir immense de piloter cette merveilleuse machine qui obéit de façon si parfaite. […] Un moteur de 24 cheveux qui propulse à une vitesse de 96km/h, cela procure une émotion inoubliable.”

L’aéroclub de France lui attribue, en 1909, le brevet de pilote sous le n°13 qu’il transforme ensuite en brevet n°10 bis. Il devient en 1909 l’un des 1ers recordmen du monde de vitesse lors du 1er meeting d’avion au monde en Champagne.

L'aéroclub

L’aéroclub est né des cendres de l’Aéroclub Saint-Germain en 1947. Initialement l’aéroclub est situé en bord de Seine, à Montesson face au pied de la terrasse du château de Saint-Germain en Laye.

Un des premiers fondateurs de l’aéroclub est Philippe Waldberg. Par la suite Président de l’association et habitant de Croissy, il était voisin de la famille Tissandier. C’est pour honorer ce précurseur de l’aviation Française qu’il nommera l’aéroclub Paul Tissandier.

C’est ensuite en 1954, lorsque l’épopée du terrain de Montesson se termine, que l’aéroclub réalise son transfert sur le terrain de Saint-Cyr-L’école, récemment séparée de la base militaire à la suite de la Seconde Guerre Mondiale.

Le terrain LFPZ

En 1907, le comte de la Vaulx fait construire « aux portes de Saint-Cyr » un hangar pour abriter un dirigeable dit aéronat. La même année, Santos-Dumont poursuit les essais de son monoplan « la Demoiselle », reliant Saint-Cyr à Buc. Trois ans plus tard, le dirigeable « La Liberté » fait une série d’ascensions ayant pour base un hangar démontable sur le terrain.

En 1912, le capitaine Eteve – formé par Paul Tissandier – est promu chef du centre aéronautique de Saint-Cyr-l’École : aviation et aérostation sont regroupées sous ses ordres. En 1913, le premier groupe d’aérostation se trouve à Saint-Cyr-l’École. De nombreux essais de dirigeables sont effectués, des « saucisses » montées dans les ateliers de la base où des ouvrières de la commune sont employées à l’entoilage.

Pendant la guerre de 14-18, le champ d’aviation devient un énorme atelier et un centre de réparation des appareils endommagés qui arrivent par trains entiers. 4000 personnes, civils et militaires, y travaillent en 1917. En 1944, les bombardements massifs des alliés détruisent les installations militaires et la ville.

A partir de 1946, la base militaire est amputée de son aérodrome, lequel est cédé au ministère des Travaux Publics et des Transports, et désormais géré par Aéroports de Paris, ce qui est encore le cas aujourd’hui.

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