Récit du voyage à l’île d’Yeu

Le départ de Saint-Cyr est délicat sous un plafond aux environs de 1000 pieds, mais avec une bonne visibilité, et les 10 premières minutes de vol nécessitent une bonne concentration, en gardant à l’esprit l’option « retour terrain » en cas de dégradation météo.

Heureusement l’évolution est conforme aux prévisions, et aux environs de Chartres, le plafond monte, et la couverture nuageuse se morcèle. Nous atterrissons sans encombre à Angers, où nous retrouvons le RV parti de Toussus. Après avitaillement, nous redécollons pour l’île d’Yeu.

Dans le transit dans les zones de Nantes, le contrôle nous demande de passer par le point E3, dont certains découvrent donc l’existence, ce qui permet un exercice de navigation toujours intéressant.

L’atterrissage demande un peu d’application car le vent est plein travers avec quelques rafales. Il y a bien une piste en herbe mieux orientée, mais comme elle fait 575 m, personne ne la choisit !

Sitôt posé, les estomacs se réveillent, les vélos réservés sont là, et nous pédalons de bon cœur sous le soleil vers Port Joinville.

Quel contraste avec la météo au départ : un franc soleil, un vent léger qui nous rafraichit, une belle lumière sur les délicieuses petites maisons blanches aux volets colorés de l’île.

Nous déjeunons tranquillement sur le port, crêpes ou moules selon les envies, pas d’alcool car comme l’illustre Stéphane notre instructeur « 8 hours between bottle and throttle » (8 heures entre la main sur la bouteille et sur la manette des gaz).

Nous reprenons ensuite la route de l’aérodrome, certains rentrent en région parisienne, d’autres ont envie de profiter encore un peu de l’île, et du vélo.

Ces derniers vont donc monter au Grand phare (198 marches) d’où l’on jouit d’une belle vue sur l’aérodrome et l’ensemble de l’île, puis continuer à exercer leurs mollets sur les chemins le long du rivage.

Ils y découvrent de petites falaises granitiques découpées et abruptes, royaume des goélands, des plages de sable fin insoupçonnées, fréquentées par une autre sorte de bipèdes. Quel dommage de ne pas avoir pris le maillot de bains et la serviette.

Après avoir poussé jusqu’au vieux château, un château-cour médiéval construit sur une avancée rocheuse en bord de mer, il faut prendre la direction du terrain, rendre les vélos, et reprendre les airs, sans tarder maintenant.

Nous effectuons un tour de l’île d’Yeu, maintenant plus familière, puis survolons Noirmoutier, qui, elle, n’est plus tout-à-fait une île. La visibilité est excellente sur les îles, le rivage très découpé, l’estuaire de la Loire, les installations industrielles des Donges.

Passé le trait de côte, le vol est très stable malgré un bon vent de face, jusqu’à Laval pour la troisième et dernière escale. Après un avitaillement de sécurité et un changement de pilote, ce dernier vol offre de belles lumières de soleil couchant, les ombres des arbres qui s’allongent de plus en plus sur le sol, et des effets de projecteurs entre les nuages qui ont fait leur retour à l’approche de l’île de France.

Le dernier atterrissage à Saint-Cyr se fait donc 10 minutes avant le coucher du soleil, et clôture ce voyage express et très réussi à l’île d’Yeu. J’ai le sentiment que certains auront envie d’y retourner !

Stéphane, membre de la commission voyages.

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